Mahendra Hwy

La mahendra Hwy entre Bardibas et Kakarbitta (à la frontière orientale entre le Népal et l’Inde) est une longue ligne droite traversant le Népal d’est en ouest.

Elle ne comporte que peu d’intérêt. Une grande partie des bordures de route comprend des champs exploités ou des habitations. La densité de population semble augmenter quand on se rapproche de la frontière. Il est donc plus difficile de trouver un emplacement pour la tente.

Il est toutefois amusant de voir le nombre de moyens de locomotion que j’ai croisé : à pied , vélo, tricycle, moto (jusqu’à 5), voiture, camion, charrette tirée par des boeufs ou à dos de buffle.

J’ai essayé de m’arrêter dans des hôpitaux locaux pour rencontrer des personnes avec un handicap, mais ce sont en réalité des maisons de soin qui servent principalement aux urgences ou aux très courts séjours. De plus, les gens ne savent pas ce qu’est un « physiotherapist » et vous renvoient vers un médecin.

Je n’ai pu réellement communiquer qu’avec les écoliers ou les étudiants qui apprennent l’anglais à l’école. Notamment Hitesh Kuma Chaudhar (24 ans) rencontré sur le bord de la route et chez qui j’ai passé la nuit.

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Il m’a fait visiter son village en retrait de la route et la ferme familiale. Je me suis transformé pour l’occasion en photographe de classe lors de ma visite de l’école où un de ses amis enseigne.

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Plus loin sur la route, je me suis arrêté dans un hôtel à Itahari, une grande ville qui m’a surprise par son ambiance un peu plus occidentale, avec la présence de supermarchés, de panneaux Samsung et autres marques. J’ai également remarqué qu’en se rapprochant de l’Inde les habitants paraissent plus aisés. Est-ce dû aux échanges commerciaux avec le voisin indien ?

Une dernière nuit au Népal dans la ville de Kakarbhitta  ou Tao attire toujours la curiosité et me permet de discuter avec quelques commerçants bien aimables.

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À 8h30, je passe la frontière entre le Népal et l’Inde. J’y aurais passé 20 jours auprès d’un peuple très accueillant, curieux, serviable, toujours prêt à m’aider si nécessaire et très respectueux. Tout enfant essayant de toucher à mes sacoches, fanions ou autres se faisait immédiatement réprimander.

J’ai également apprécié le comportement de la police locale, souriante (en tous cas envers les touristes), donnant bien volontiers des informations pour les directions à prendre (même si pour cela il fallait qu’il quitte son poste pour la circulation), s’arrêtant pour vérifier que tout allait bien et me questionnant pour savoir exactement mon programme.

Je retiendrais également quelques petites anecdotes sur le Népal :

*- Les villes regorgent de petites échoppes qui permettent de trouver de tout et de rien en fouinant. Mais si comme moi vous y arrivez pour la première fois et que vous cherchez quelque chose de précis il devient difficile de se le procurer ! Je n’ai réussi à trouver des allumettes que dans une librairie….

*- Les villes népalaises sont très sales, on y jette les déchets n’importe où. Mais il est à noter les efforts de Pokhara et de Itahari qui ont mis en place des poubelles et essaient de garder leur ville avec moins de détritus, même si le plastique reste roi.

*- Comprendre les signes d’approbation: en effet, les Népalais pour dire qu’ils sont d’accord font un hochement latéral de la tête avec une légère rotation que je prenais au début pour un peut-être ou non.

Je passe en Inde.

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