De Uyuni, j’ai repris un bus de nuit pour rejoindre La Paz. Jusqu’à Oruro, la route est très mauvaise. Aux alentours d’1h du matin je souris en entendant à la radio bolivienne la chanson Voyage Voyage de Desireless (en français). Après cela, j’arrive tout de même à trouver le sommeil une fois l’asphalte retrouvé.

Me voilà pour quelques jours à La Paz, une ville qui n’est absolument pas pour les cyclistes : embouteillages et surtout des côtes a plus de 20% si on s’éloigne trop de l’axe principal. Je trouve donc rapidement une auberge de jeunesse, je laisse Tao au garage puis visite la ville avec d’autres Français rencontrés dans le dortoir. Je fais peu de photos, car la première fois que je sors  mon appareil pour prendre une allée vide d’un marché, je me fais réprimander par une dame dans la boutique dos à moi…

Départ de La Paz : plus de 500m de dénivelé, seule l’autoroute est à environ 6/7% sinon ce sont des cotes impossible à monter ou des escaliers. Ne voulant pas passer 2 heures dans les pots d’échappement, je vais à la recherche d’un bus pour m’amener à El Alto (ville quartier au-dessus de La Paz). Mais c’était sans compter que durant mon attente je vois un groupe de 7 cyclistes qui sortent de La Paz à vélo. Je les accompagne donc dans cette sortie de ville à la force des mollets.

Nous prendrons ensemble le repas du midi une fois arrivés en haut où nos routes se séparent, car ils descendent vers le sud alors que je vais plein ouest, direction Copacabana et le lac Titicaca. La première journée se fait donc en ville et dans l’après-midi, je commence à apercevoir le lac que j’atteindrais le soir pour la nuit. Le lendemain après avoir passé un petit col je prends place sur une embarcation en bois pour traverser vers l’autre rive et continuer à pédaler sur une route vallonnée, mais avec de superbe paysages!

Une fois arrivé dans cette ville balnéaire bolivienne, j’y retrouve Jérôme et Berga (déjà rencontrés à El Chalten) qui se dirigent vers La Paz pour faire des sommets.

 

Je reprends ensuite la direction de Cuzco, ma route longe dans un premier temps le Lac Titicaca puis je m’enfonce dans les vallées entourées de volcan à plus de 5000m. Les nuits sont froides, mais dés que le soleil se lève, la température se réchauffe très rapidement. Pour le col Abra La Raya à 4300m, point haut de mon parcours, j’apprécie l’acclimatation à l’altitude, car je le gravis sans vraiment être essoufflé sur une pente douce.

Sur la route je rattrape une famille d’espagnols qui m’annonce qu’il y a des eaux chaudes 10km après le col. Nous nous y arrêterons pour une fin d’après-midi détente. Le lendemain, je repars plus tôt que mes compagnons de la veille. La route descend et est agréable à rouler.

À l’occasion d’un arrêt, je rattrape deux Allemands, un Belge à vélo et une Colombienne à moto. Mais en raison d’un problème mécanique sur la moto ils font demi-tour pour rejoindre le village le plus proche et trouver un mécanicien.

Je continue ma route et arrive dans l’après-midi à Cusco. Le centre-ville historique est construit sur les pentes de la montagne et je me retrouve donc encore avec des escaliers pour atteindre un hôtel pas trop cher après avoir cherché dans la partie plus plate de la ville, mais où il y a seulement des hôtels 3 et 4 étoiles.

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