De Phnom Penh, je prends la direction du Vietnam, en particulier le delta du Mékong. Après une dernière nuit dans un monastère bouddhiste au Cambodge, je passe les formalités douanières dans un petit poste frontière où je dois faire un détour par le «bateau bureau» à quelques centaines de mètres du poste vietnamien.

Me voilà au Vietnam et, petite déception, après quelques kilomètres je me retrouve à ne traverser que des villes sans discontinuité alors que je m’attendais a parcourir les canaux d’irrigation et des champs. Mais les Vietnamiens sont adorables d’autant plus que j’arrive au début du Nouvel An chinois (qui dure 3 jours). Durant ces festivités, les Vietnamiens cumulent l’équivalent pour nous du Nouvel An, de Noël et du jour d’anniversaire. C’est ainsi l’occasion aux familles de se retrouver. Lors de mon passage, on me souhaite donc une bonne année, on me propose régulièrement de m’arrêter boire un thé et lors de mon premier repas, on me ressert une deuxième fois le plat que j’avais commandé 🙂

Je souhaite chercher un peu de tranquillité sur les routes, car celles-ci sont remplies de scooters qui roulent et déboulent dans tous les sens. J’arrive à m’y adapter après 5 mois en Asie, mais je ne m’habitue toujours pas à leur façon de s’insérer sans regarder, avec certains qui viennent à contre sens et la difficulté de changer ma trajectoire avec les autres scooters. D’ailleurs tous les jours j’ai vu des scooters renversés sur la route et des gens légèrement ensanglantés.

Je décide donc de m’aventurer dans des chemins parallèles, mais je me retrouve régulièrement bloqué par des canaux non franchissables ou des chemins trop étroits pour que je puisse continuer à rouler dessus. M’obligeant à faire régulièrement des demi-tours, mais que ce fut agréable de voir ces belles maisons vietnamiennes et leur habitant dans cet environnement !

Après 5 jours dans le delta, j’arrive à Ho Chi Minh city en me perdant dans un bidonville avant de trouver où me loger.

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