De Arusha, il me faut rentrer sur Dar es-Salaam. Pour cela, je décide de prendre une route secondaire qui traverse les steppes Massai. Dans cette vaste plaine aride, la première partie de la route est indiquée comme asphalte. Je m’apercevrais rapidement que ma carte est complètement fausse, le tracé ne correspond pas du tout à la réalité et la route est juste stabilisée. Mais en prenant des renseignements dans les quelques villages traversés (2 par jour) j’arriverai à bon port.
Mais la route en mauvais état est usante notamment pour le matériel. Je m’aperçois un soir que ma remorque est cassée. Heureusement, je suis dans un village important où je peux faire une soudure et repartir le lendemain pour le soir suivant casser une partie de mon porte-bagage arrière que je réparerai avec un bout de bois et 2 zip.
Le long de la route, je croise régulièrement des massais, mais très timides, ils repartent dans le bush lors de mon passage et, dans les villages, ils restent souvent à distance.
Sur la route, on me demande souvent si je n’ai pas peur des animaux sauvages. Je ne croiserai que 3 girafes et je passe mes nuits dans les villages en demandant au poste de police, un dispensaire si je peux dormir.
Dans un village, je rencontre 2 américains qui sont là depuis 5 mois en volontariat pour le Peacecorps. Grâce à leur intégration dans le village, le contact avec les villageois est plus facile notamment avec les enfants.
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gare aux lioooons!!