Depuis Lima, il m’aura fallu 3 jours d’avion et de transit avec des escales à Miami, Londres et 15h à Istanbul pour arriver à Dar es-Salaam. J’ai tout de même profité de mon escale d’Istanbul pour visiter le centre-ville.
Dar Es-Salaam est une grande ville sans intérêt particulier. J’y passe une nuit et repars dès le lendemain malgré la fatigue du voyage et l’effet du décalage horaire.
Je remonte vers le nord sur la route qui mène à Bagamoyo où je trouve un camping en bord de mer. Je prends ensuite une route secondaire pour rejoindre la route principale en direction du Kilimandjaro. Hélas, il n’existe pas d’autre route, car elle est en très bon état, mais un peu étroite, du coup les camions roulent vite et proche de moi. Je serai obligé d’aller dans l’herbe à plusieurs reprises.
Heureusement, les Tanzaniens sur le bord de la route sont adorables, tout sourire lors de mon passage et en m’offrant même quelques oranges !
Le soir, je demande dans des petits villages si je peux planter la tente. C’est ainsi que je dormirai chez un fermier.
Puis chez un policier et toute sa famille.
Ou encore dans une église avec un autre cycliste japonais.
Sur la route, je croise également de nombreux Tanzaniens à vélo dont un assis sur le bas coté en train de réparer le sien. Je m’arrête pour lui prêter ma pince. Les réparations finies nous seront rejoints par 3 autres jeunes. Nous discuterons un peu sur le bord de route. Leurs bidons sont destinés à ramener de l’eau aux vaches. Je ne sais combien de litres ils transportent sur leur vélo à 1 vitesse.
L’arrivée à proximité du Kilimandjaro ne se passe pas comme je l’espérai. Je serai dans la campagne gersoise que je le verrai tout aussi bien. Malgré ses 6000 m d’altitude et 65 km de circonférence, je n’en vois même pas le bout du nez.
le kili qui joue à cache cache
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Vous n’êtes plus trés loin de nous maintenant et
Toujours en pleine forme !
Nous pensons bien à vous.
Toutes nos amitiés .
Maryse et Paulin .