Je profite de mon temps sur Kolkata pour aller visiter le centre NIOH ( National Institute of Orthopedicaly Handicapped).
À mon arrivée dans ce centre, je rencontre Dhruba Bannerjee, enseignant à l’école de physiothérapie située dans le bâtiment.
En Inde, les études durent 4 ans et permettent l’obtention d’un bachelor en physiothérapie qui ouvre la possibilité en 2 ou 3 années supplémentaires d’obtenir un master en physiothérapie.
Concernant la rééducation des patients au NIOH, elle s’articule en pôles : la rééducation par les physiothérapies, une partie dite « occupation thérapie » qui consiste à aider le patient à retrouver une certaine autonomie dans la vie quotidienne en fonction de son handicap avec l’apport d’aide si nécessaire.
Les salles de soins sont organisées ainsi : une pour la physiothérapie, une pour la partie haute du corps (membre supérieur tête, etc.), une autre pour la partie basse, une qui est dédiée aux instruments (onde de choc, électrothérapie, cryothérapie, etc…).
Enfin, l’hôpital dispose également d’un atelier de réinsertion où les patients peuvent réapprendre un métier et ainsi les aider à retrouver un travail. Je trouve intéressant que cette structure soit associée à l’hôpital et fasse partie du parcours de soin du patient.
Le centre NIOH possède également un atelier de prothèse qui emploie un assistant avec une prothèse de jambe.
Lors de mon passage, c’était encore les vacances du festival de puja et beaucoup de thérapistes et de patients n’étaient pas présents. Certains services étaient fermés, notamment l’atelier de réinsertion.
Pendant le temps que j’ai passé au NIOH, j’ai remarqué une organisation et des techniques vraiment similaires à la France. Le matériel utilisé est vieux, mais correspond à ce que l’on peut faire en France.
Il est intéressant de voir que la première chose que l’on souhaite me montrer lorsque je suis arrivé dans les différents hôpitaux, ce sont les instruments. Ce fut également le cas dans l’hôpital Columbia Asia où j’ai rencontré Robindra Natt Ghosh qui m’a fait un inventaire de tout le matériel en leur possession avant de me conseiller de me rendre au centre NIOH car c’est une plus grosse structure avec plus de matériel.
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C’est vrai que le matériel n’a pas l’air très différent du notre mis à part son ancienneté. 🙂
super ton blog qui nous permet de te suivre.
sois prudent dans ton périple.
Bonne continuation mon Jo, j’espère que tu vas bientôt récupérer ton nouveau cadre de vélo et pouvoir le remonter, peut-être à Bangkok.
Bises